Deco, directeur sportif du FC Barcelone s’est exprimé sur le début de saison de son club. Voici les moments clés de son interview.
Comment décrirais-tu Hansi Flick ?
Deco : « Hansi est un homme tranquille, quelqu’un qui vit pour le football. C’est un grand travailleur, il a les idées très claires. Il sait exactement ce qu’il faut faire, que ce soit pour les joueurs ou pour les membres du staff. Je le définirais avant tout comme un véritable travailleur. Il est exigeant et précis dans ses attentes.«
Pourquoi ne pas avoir cherché plus de joueurs sur le marché des transferts ?
Deco : « L’idée était simple : si nos jeunes fonctionnent, on n’a pas besoin d’aller sur le marché. On a voulu trouver cet équilibre et combler les manques. Le recrutement de Dani Olmo nous apporte cet équilibre au milieu de terrain. C’est un joueur avec un profil différent de ceux que nous avons déjà, et il va nous permettre d’améliorer notre qualité offensive.«
Avez-vous reçu des offres pour certains joueurs de Barcelone cet été ?
Deco : « Oui, il y a eu des offres pour plusieurs joueurs. Mais nous savions dès le départ que nous ne voulions perdre aucun joueur important. Cela aurait réduit notre niveau. Nous avons passé des années à construire cette équipe, donc la défaire n’était pas envisageable. Vendre un joueur clé, c’est baisser le niveau, et c’était tout simplement impensable pour nous.«
Était-ce difficile de résister à la tentation de vendre des joueurs ?
Deco : « Franchement, ce n’était pas facile. Avec le fair-play financier, c’était compliqué. Si tu ne vends pas, tu ne peux pas acheter, et donc maintenir cet équilibre est un vrai défi. Mais pour nous, l’essentiel était clair : ne pas vendre les joueurs importants et garder ce qu’on a déjà en interne. »
Quelle importance accordez-vous à la formation des jeunes à Barcelone ?
Deco : « Si tu n’as pas le niveau, il est impossible de jouer au Barca. C’est une tradition ici : le club a toujours formé des joueurs importants, mais ils ne sortent pas de nulle part. Il y a un travail énorme derrière ça, notamment avec le staff de la Masia, Alexanko, Toni et les autres. On discute presque tous les jours pour suivre l’évolution des jeunes. Et honnêtement, c’est un luxe de ne pas avoir à aller sur le marché quand on a autant de qualité chez nous.«