Kevin Punter revient sur sa récente décision de rejoindre le prestigieux club de Basket du FC Barcelone. Il partage avec nous son parcours en Europe, son ressenti sur le basket européen, et l’importance cruciale de sa famille dans sa carrière.
Journaliste : Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre la décision de rejoindre le FC Barcelone ?
Kevin Punter : C’était une décision que j’ai prise moi-même. J’ai eu l’opportunité de venir ici, à Barcelone et pour moi, je voulais vraiment en faire partie, faire partie de cette équipe.
Journaliste : Étiez-vous déjà familier avec le basket européen et le FC Barcelone avant de venir ici ?
Kevin Punter : Oui, bien sûr. Je joue en Europe depuis neuf ans maintenant, mais au début, je ne comprenais pas vraiment le basket européen et ce que représentait Barcelone. Cependant, avec l’expérience, on fait ses devoirs, on regarde plus de matchs et on s’éduque davantage. C’est ce que j’ai commencé à faire vers ma quatrième année en tant que pro. J’ai alors commencé à mieux connaître les équipes et les joueurs.
Journaliste : Comment décririez-vous votre transition vers cette équipe et ce championnat ?
Kevin Punter : Pour moi, c’est une transition facile, car j’ai déjà affronté la plupart des joueurs ici. Par exemple, Sado a dû me marquer et il était vraiment irritant quand il me gardait.
Journaliste : Vous parlez des difficultés dans le basket. Pouvez-vous en dire plus ?
Kevin Punter : Le basket, c’est difficile. Arriver à ce niveau, c’est difficile, et se lever chaque jour pour essayer de soutenir sa famille, c’est difficile. Même si on ne joue pas au basket, la vie est difficile. Il faut donc l’aborder avec la bonne mentalité, et tout ira bien.
Journaliste : À quel point votre famille est-elle importante pour vous ?
Kevin Punter : Extrêmement importante. Ils sont l’une des raisons pour lesquelles je continue à jouer au basket, car j’ai failli arrêter il y a des années. Quand j’avais 18 ans, j’étais vraiment sur le point de quitter le basket pour d’autres raisons. J’étais sur le point de prendre une décision émotionnelle et ma mère m’a dit de la rappeler quand j’aurais repris mes esprits. Si je voulais toujours arrêter, elle viendrait me chercher. Je l’ai rappelée et je lui ai dit que je voulais continuer à jouer. Ils ont toujours été là, dans les bons comme dans les mauvais moments.
Journaliste : Comment aimez-vous passer vos journées de repos ?
Kevin Punter : Probablement à la maison, en train de me détendre, de jouer à des jeux vidéo ou de regarder la télévision. Si je ne suis pas à la maison, je vais peut-être au centre commercial ou déjeuner à l’extérieur. Peu importe, tant que je passe un bon moment.
Journaliste : Quel poste préférez-vous jouer sur le terrain ?
Kevin Punter : Honnêtement, peu importe. Tant que je suis sur le terrain, je suis heureux. Si on me demande de jouer pivot, il faudra s’adapter, mais peu importe. Je fais ce qu’il faut pour gagner, que ce soit en défense ou en communiquant avec mes coéquipiers.
Journaliste : Préférez-vous jouer au poste de meneur ou de scoreur ?
Kevin Punter : En grandissant, j’étais plutôt un arrière (poste 2). Mais avec l’âge, j’ai appris à jouer meneur de jeu (poste 1). Aujourd’hui, je peux faire les deux : marquer ou organiser le jeu. C’est une compétence que j’ai développée avec le temps.
Journaliste : Vous semblez être une personne assez sérieuse. Est-ce vrai ?
Kevin Punter : Les gens me disent souvent que j’ai l’air sérieux, mais ce n’est pas vraiment le cas. Je suis une personne décontractée, je plaisante souvent. Je pense que je donne cette impression, mais en réalité, je suis très détendu et tranquille.