Pour la deuxième journée de Liga, le FC Barcelone se déplaçait sur la pelouse de Levante. Victoire 3-2. Un CSC à la 91ème minute vient sauver le Barca, après un match extrêmement compliqué pour les catalans.
Les notes du match :
Joan Garcia : 5,5/10
À l’image de son équipe, il réalise une première mi-temps très mauvaise, incapable de sortir le moindre arrêt. En revanche, il se reprend après la pause et devient infranchissable. On soulignera tout de même, une nouvelle fois, la qualité de son jeu au pied, toujours irréprochable.
Baldé : 4,5/10
Après un retour défensif exceptionnel juste avant la pause, il touche le ballon de la main sur une frappe adverse, provoquant un penalty et donc le 2-0. Orphelin de Raphinha sur son côté lors des 45 premières minutes, il n’a pas réussi à déborder comme à son habitude. Remplacé par Lewandowski à la 75e minute.
Cubarsí : 4/10
Grosse erreur à la 15e minute sur l’ouverture du score de Levante : il se fait totalement piéger par la feinte de Romero dans la surface. Il ne nous a pas habitué à des prestations d’un niveau aussi faible.
Araujo : 5,5/10
Toujours en difficulté dans le positionnement sur la ligne du hors-jeu, ce qui reste son point faible. Mais il couvre bien sa défense et évite un naufrage en première mi-temps. Il doit encore progresser pour faire oublier Íñigo… Remplacé par Christensen à la 75e.
Eric Garcia : 5/10
De nouveau titulaire à la place de Jules Koundé. Solide défensivement, mais il manque cruellement d’automatismes avec Lamine Yamal sur le côté droit. Il apporte parfois du surnombre dans la surface, mais c’est insuffisant. Remplacé par Koundé à la 85e.
Casado : 5/10
Surprise du onze de départ. Avec toutes les rumeurs de transfert, on aurait plutôt imaginé Gavi à sa place dès l’entame du match. Défensivement, rien à dire : c’est costaud. Mais offensivement, c’est une autre histoire. Il ralentit le jeu, monte trop haut et n’apporte pas assez. Clairement, il sera meilleur dans un 4-3-3. En 4-2-3-1, il ne s’impose pas. Remplacé par Gavi à la pause.
Pedri (HDM) : 8,5/10
Il continue de distribuer des caviars, malheureusement jamais exploités par ses coéquipiers. Dès le début de la seconde période, il réduit le score d’une frappe monumentale en dehors de la surface, qui finit en pleine lucarne. Pressing, vision, conduite de balle, attitude… il est, à lui seul, la définition du football.
Raphinha : 5,5/10
Aligné en numéro 10 à la place de Fermín, un poste qu’il maîtrise peu. Résultat : invisible, incapable de prendre le jeu à son compte comme devrait le faire un vrai meneur. Trop collé à sa ligne, il n’a pas montré sa classe habituelle. Repositionné à gauche après la pause, il a retrouvé quelques automatismes avec Baldé, sans réussir à faire la différence.
Rashford : 3/10
Première titularisation officielle depuis son arrivée. Il commence le match tambour battant, puis disparaît complètement. Après une première mi-temps insignifiante, il est remplacé par Olmo à la pause. Et son entrée fut… clownesque. Rien de bon, et même pire : beaucoup de déchet. À ce niveau, il n’a pas sa place au Barça.
Yamal : 4/10
Un petit pont dès la 2e minute… puis plus rien. Transparent, incapable de créer la magie à laquelle il nous avait habitués. Après Majorque où on lui reprochait d’en faire trop, cette fois, il n’a rien fait. Il a eu beaucoup de chance sur son centre à la 91ème, dévié par un joueur de Levante, qui finit au fond des filets.
Ferran Torres : 6/10
Profitant du retour tardif de Lewandowski à l’entraînement, il est aligné en pointe. Il rate l’immanquable seul face au but en première mi temps, sa frappe s’écrasant sur la barre. Mais à la 51e, il égalise d’une reprise sur un centre de Raphinha.
Hansi Flick : 5/10
Une composition de départ surprenante, avec Casado au milieu, Raphinha en numéro 10 et un Koundé sur le banc. À trop vouloir expérimenter, il s’est trompé. Entre Raphinha hors de position, Garcia encore préféré à Koundé, Casado en remplaçant de De Jong… l’équipe manquait cruellement d’automatismes.
Monsieur Flick, il y a du travail. Que ce soit dans l’organisation défensive sur la ligne du hors-jeu, ou dans la motivation de certains joueurs. Après le match raté face à Majorque, celui-ci a frôlé la correction.