Le Barca a repris la pré-saison et ça se sent dans les mots de Joan Peñarroya. L’entraîneur ne se cache pas : il veut que son équipe joue pour tous les titres, même avec un budget plus petit que dix ou douze autres clubs européens.
Comme il le dit lui-même : « Je crois que nous sommes prêts à nous battre pour tout gagner, même si plusieurs équipes ont plus de moyens que nous. Mais ni moi ni les joueurs ne nous sentons inférieurs, et nous sommes convaincus que nous pouvons les battre. » On sent qu’il croit à fond en son groupe et qu’il est prêt à relever tous les défis.
Cette saison démarre fort avec cinq recrues : Myles Cale, Miles Norris, Toko Shengelia, Juani Marcos et Will Clyburn. À cela s’ajoutent les retours très attendus de Nico Laprovittola et Juan Núñez, qui ont enfin surmonté leurs blessures. Un beau mélange d’expérience et de jeunes talents qui rendra l’équipe plus solide.
Les pivots et les jeunes stars à suivre
Vesely, l’un des meilleurs pivots d’Europe, revient avec le groupe la semaine prochaine après une longue période de blessures. Peñarroya le considère comme clé pour le jeu intérieur : « Il commencera avec le premier groupe la semaine prochaine. Nous espérons que tout ira bien, c’est un joueur très important.
Beaucoup de postes sont doublés ou triplés, mais le sien ne l’est pas. » Willy Hernangómez, lui, doit passer un cap : « L’attitude est là, ça personne ne peut le contester. Après, c’est une question de performance, et c’est ce dont nous avons besoin. Si certains coéquipiers produisent plus, ils joueront. Nous avons besoin d’un Willy meilleur, oui. »
Le coach revient aussi sur la saison dernière, compliquée par les absences et peu de renforts, qui s’est terminée par des éliminations en quarts de l’ACB et de l’Euroligue. Malgré tout, Peñarroya est fier : « Je suis super fier de la saison dernière. Et je le dis même si on me critique. C’est vrai que nous n’avons pas atteint nos objectifs, jouer les finales et gagner des titres, mais rivaliser comme nous l’avons fait avec seulement huit joueurs, ça a beaucoup de mérite. »
Il avoue même avoir envisagé de quitter son poste à un moment : « Je n’ai jamais abandonné un projet que j’ai commencé. Mais il y a eu un moment très difficile où je me sentais responsable de ce qui se passait. Alors j’ai dit aux responsables que je comprendrais s’ils devaient prendre une décision. »
Enfin, Peñarroya parle de Mohamed Dabone, jeune prodige de 13 ans et 2,10 m, prêt à intégrer le groupe pro dès que les freins administratifs seront levés. « Pour le moment, des questions bureaucratiques empêchent ses débuts avec l’équipe première, sinon il aurait déjà joué. » Une vraie pépite à suivre de près cette saison.