À l’image de Lionel Messi durant son époque, Pedri et Eric ont leur propre chanson. En revanche, ce n’est pas le cas de Lamine Yamal et ce, pour une raison cocasse.
Lors du dernier match disputé au Camp Nou, face à Osasuna, il s’est produit la même chose que contre l’Eintracht. Les supporters ont spontanément scandé deux noms : Pedri et Eric. Le public les a ovationnés pour leurs mérites sportifs, mais aussi parce qu’ils ont la chance de porter des prénoms très faciles à chanter. Ces deux syllabes, avec l’accent sur la première, offrent un chant presque tout fait. Comme ce fut le cas pendant 17 ans avec Messi. Il en va de même pour Gavi, aussi simple à reprendre en chœur que l’était autrefois Xavi.
Lorsque le nom compte trois syllabes mais reste accentué sur l’avant-dernière, le public n’a pas non plus de difficulté à lancer une vague pour « Raphinha » ou, il y a quelque temps, pour « Rivaldo ». Avec Don Andrés, les supporters ont réussi à adapter un « Iniesta » qui sonnait parfaitement juste. Mais il existe des noms ou des patronymes de footballeurs pour lesquels la musique ne suit pas. Cruyff en était un, et Eto’o n’a jamais eu la tâche facile dans ce domaine.
Lorsque la sonorité n’est pas évidente, il faut changer la mélodie. C’est ce qui a été fait avec « Cubarsí » et il faudra bien trouver quelque chose pour scander un nom comme celui de Lamine Yamal. Pour l’instant, « Yamal, Yamal » ne semble pas prendre, et à long terme, la logique linguistique laisse penser que le tube gagnant sera plutôt un « Lamine, Lamine », répété frénétiquement, qui pourra aussi servir à un autre talent de La Masia comme Fermín.