Luis de la Fuente ne se prend pas la tête. Pour lui, pas question de parler de pression avant le Mondial 2026. Il dit juste qu’il veut faire vibrer tout le pays avec la Roja.
Le coach se met déjà assez de pression lui-même, il n’a pas besoin que d’autres lui en rajoutent. Il rappelle aussi une chose : il faut encore se qualifier. Rien n’est gagné d’avance. Gagner est toujours compliqué, mais il répète aux jeunes que l’important, c’est de tout donner. Pour lui, on gagne déjà quand on se bat jusqu’au bout.
🚨🗣️ Luis De la Fuente : « Hansi Flick m'accuse de ne pas bien gérer Lamine ? Je ne me souviens plus de ce qu'il a dit, et je m'en fiche. » pic.twitter.com/7VduocQGuz
— Barça News (@BarcaNewsFRA) September 25, 2025
Flick parle de Yamal, De la Fuente s’en fiche
Forcément, la question est arrivée : Lamine Yamal. Le joueur du FC Barcelone est revenu blessé après les derniers matchs avec l’Espagne, et Hansi Flick avait critiqué ça. Réponse du sélectionneur ? “Aujourd’hui, je ne me souviens pas de ce qu’il a dit et ça ne m’intéresse pas.” Clair et net.
Ce jeudi, De la Fuente était à Logroño pour un moment spécial. La Fédération Riojana de Fútbol a donné son nom à une salle et a collé un grand vinyle avec des photos de sa carrière. Le coach était touché, presque ému. Il a repensé à ses débuts au Haro en 1976, quand il jouait déjà avec les grands après avoir appris… dans la rue. “Parfois je crois que ça manque aux jeunes d’aujourd’hui”, a-t-il dit.
Son parcours est énorme : joueur de l’Athletic, champion d’Europe avec les jeunes, coach de l’Espagne olympique et maintenant sélectionneur. Toujours avec les mêmes valeurs : travail, honnêteté, passion. Rien de compliqué, mais ça marche.