Flick est arrivé en conférence bien détendu, et on l’a senti fier de son groupe, et surtout de Lamine Yamal, son numéro 10 du soir.
Normal : même si le match démarre mal avec le but rapide d’Antony, l’équipe ne s’est pas écroulée. Au contraire, elle a répliqué avec une première période pleine de vie, 4 buts, du pressing, du mouvement… tout ce qu’on veut voir un samedi soir.
Lamine en 10 improvisé, Ferran en feu
Le gros sujet, c’est évidemment Lamine Yamal. On a tous ouvert de grands yeux en le voyant jouer dans l’axe, dans un rôle de numéro 10 qu’il n’avait même pas bossé la veille. Sans Dani Olmo et avec Raphinha et Fermín López sur le banc, Flick a tenté un truc. Et ça a marché. Lamine Yamal a joué simple, juste, toujours orienté vers l’avant. Flick l’a dit clairement : Lamine a accepté le poste sans hésiter, et il a fait un match complet.
Et puis il y a Ferran. Le “Tiburón” a fait sa spéciale : déplacements intelligents, finition clinique et un hat-trick avant même la pause. La Cartuja, c’est vraiment son spot. Trois buts avec l’Espagne dans ce stade, trois avec le Barca samedi. On peut comprendre pourquoi Flick a lâché une petite blague sur l’idée de renommer le stade « Stade Ferran Torres ».
Pourquoi Raphinha a soufflé
Pour Raphinha, pas de polémique. Flick l’a expliqué tranquillement : il avait beaucoup donné contre l’Atlético et l’Alavés, alors on évite de tirer sur la corde. Le Brésilien va retrouver du temps de jeu mardi contre l’Eintracht. En fin de match, le Barca encaisse deux buts et ça peut faire rager, mais honnêtement, vu les efforts fournis, c’était prévisible. Flick ne s’est même pas attardé dessus. Ce qui l’intéresse, et nous aussi, c’est l’intensité montrée, la réaction après Chelsea et les signaux positifs du collectif.
Le FC Barcelone s'impose 5-3 au Real Betis et prend 4 points d'avance sur le Real Madrid 🔥https://t.co/I2Fb2pgXom pic.twitter.com/MwhPLDReEL
— Barca Actu (@FrBarcactu) December 6, 2025